Tchad : le secrétaire du CSAI raconte comment il a “vidé son chargeur" sur sa victime. © Alwihda Info
Le secrétaire administratif et financier de la section juridique du Conseil supérieur des affaires islamiques, Abdel-Aziz Abrass Ahmat, a été condamné mercredi, par le Tribunal de grande instance, à une peine de 10 ans d’emprisonnement ferme, 500.000 Francs CFA d’amende, et 30 millions Francs CFA de dommages et intérêts à verser à la partie civile.
Il a été reconnu coupable de coups et blessures volontaires et mortels ayant entraîné la mort de Mahamat Saleh -criblé de neuf balles- le 24 septembre dernier, conformément à l'article 305 du Code pénal.
Son arme a été confisquée et placée sous scellés.
Au cours du procès, le sexagénaire a présenté ses condoléances à la famille de la victime. Il a expliqué avoir fait l'objet de harcèlement, de chantage et d'extorsion de la part de Mahamat Saleh. Celui-ci se serait présenté comme un agent de renseignement, parvenant à lui soutirer de l'argent à plusieurs reprises après l'avoir aperçu avec un port d'arme illégal et menaçant systématiquement de le dénoncer.
"Le jour de l'incident, il est venu me réclamer la somme de 100.000 Francs CFA. J'étais dépassé donc j'ai pris mon arme chargée de 11 cartouches. Après deux tirs de sommation, j'ai vidé l'arme sur lui", a expliqué calmement devant les juges, Abdel-Aziz Abrass Ahmat, père de 18 enfants.
Maître Dingamadji Nadjinabé, avocat de la partie civile, a estimé que l'acte a été prémédité, et a initialement demandé 400 millions Francs CFA à titre de dommages et intérêts.
Maître Mahamat Issa Abakar, avocat du condamné, a indiqué que son client n'avait aucune dette envers la victime, et a plaidé jusqu'au dernier moment pour des circonstances atténuantes.
Il a été reconnu coupable de coups et blessures volontaires et mortels ayant entraîné la mort de Mahamat Saleh -criblé de neuf balles- le 24 septembre dernier, conformément à l'article 305 du Code pénal.
Son arme a été confisquée et placée sous scellés.
Au cours du procès, le sexagénaire a présenté ses condoléances à la famille de la victime. Il a expliqué avoir fait l'objet de harcèlement, de chantage et d'extorsion de la part de Mahamat Saleh. Celui-ci se serait présenté comme un agent de renseignement, parvenant à lui soutirer de l'argent à plusieurs reprises après l'avoir aperçu avec un port d'arme illégal et menaçant systématiquement de le dénoncer.
"Le jour de l'incident, il est venu me réclamer la somme de 100.000 Francs CFA. J'étais dépassé donc j'ai pris mon arme chargée de 11 cartouches. Après deux tirs de sommation, j'ai vidé l'arme sur lui", a expliqué calmement devant les juges, Abdel-Aziz Abrass Ahmat, père de 18 enfants.
Maître Dingamadji Nadjinabé, avocat de la partie civile, a estimé que l'acte a été prémédité, et a initialement demandé 400 millions Francs CFA à titre de dommages et intérêts.
Maître Mahamat Issa Abakar, avocat du condamné, a indiqué que son client n'avait aucune dette envers la victime, et a plaidé jusqu'au dernier moment pour des circonstances atténuantes.